La descente de la Loire

Le premier repas est terminé, copieux et fort appréciable ma foi. Le temps de ranger mes affaires dans mon casier et nous prenons notre quart sur le gaillard avant. L'objectif est d'accompagner le gabier de service dans la veille. L'informer de la présence de bateaux, de balises, de casiers de pécheurs, de tronc d'arbres ou autres objets flottants.

Echanges avec Agnès de Paris, Bernadette, Agnès la gabière et  Pierre-Antoine, le local qui nous présente les œuvres d'art contemporains exposées le long de la Loire.

Nous apercevons le pont de Saint-Nazaire.

Notre première manœuvre collective. Il s'agit de hisser les voiles d'étai et de brasser les vergues du mat de misaine et du grand mat de façon à être tribord amures  lorsque nous prendrons le large après avoir franchi le pont de Saint-Nazaire

 Les voiles d'étai sont hissées et les vergues sont parées

 

 Nous passons sous le pont de Saint-Nazaire

Le pont de St Nazaire est franchi, nous apercevons à tribord La Baule et Pornichet puis plus tard l'ile de Noirmoutier à babord. 

 le Pilote quitte le navire, 

 les voiles du mat de misaine et du grand mats sont larguées, le moteur est coupé et nous faisons route au 240 à une vitesse variant de  3 à 5 nœuds.  Il est bientôt 22 heures, la terre n'est plus visible, l'excitation de l'embarquement et des rencontres s'est dissipée. Un vent léger, la mer est calme. Un sentiment de plénitude et de sérénité s'installe.

Il ne va pas falloir se coucher trop tard car je prends le quart à minuit. .

Premier coucher du soleil à bord