On embarque

Lundi 15 Juillet, c'est le grand jour et le rendez-vous est fixé à 10h30.
Il fait un temps splendide et je suis sur le quai à 10h00, . Trois stagiaires sont déjà là. On fait très rapidement connaissance. Les autre stagiaires arrivent. Tous ages, des adolescents, un avec sa mère, l'autre avec son père et un troisième avec son grand-père, des retraités, plus ou moins jeunes. Des femmes, des couples, des Nantais, des Parisiens, des Rouennais, des Angevins, tiens j'entends un accent se rapprochant du mien, un Marseillais. Des néophytes en navigation, des personnes qui naviguent sur des petits voiliers, d'autres qui ont déjà participé à des stages sur le Belem.

L'accueil est assuré par une jeune  gabière,  Géraldine. Une force de caractère qui saute aux yeux, une attitude déterminée et accueillante. Deux autres femmes font partie de l'équipage, Agnès et Maëlle. Je suis heureux de cette évolution du monde marin. 

Nous descendons du quai pour monter à bord et nous nous rassemblons tous dans le grand roof dans lequel le commandant en second, Armel Chancerelle, nous souhaite la bienvenue et nous présente l'organisation du stage. Le commandant, Jean-Alain Morzadec; nous présente chaque membres de l'équipage. Je trouve ce premier contact professionnel et chaleureux

Un numéro nous est personnellement attribué. Il correspond à notre bannette et notre casier de rangement. Un  mug nous est affecté le temps du stage

Ce numéro détermine le groupe auquel on est affecté . Il s'agit, en plus de la participation aux manœuvres du bâtiment, d'assurer le quart de service (barre, veille à l'avant, manœuvres). Mon groupe commence par le quart de minuit à 4 heures du matin.

 

Le service de restauration est planifié par groupes. Nous nous mettons à table à midi et les rencontres continuent. Bernadette et Gunter, Pierre-Antoine, Frédérique, Agnès, Anne, Olivier puis bien d'autres. Nous entendons le bruit des manœuvres, le premier roulis, nous appareillons.