Bienvenue à Bord

Bienvenue à bord de ce blog dans lequel j'ai relaté la concrétisation d'un vieux rêve ; celui de naviguer au large à bord du Belem.

Ce blog présente ma perception personnelle du stage effectué du 14 au 26 Juillet 2013 de Nantes à Lisbonne..

Les articles sont présentés sur un ordre ante-chronologique. Je vous invite à commencer la lecture de l'article le plus ancien rédigé au mois de Juillet.

Pour ce, utiliser la liste des articles située sur la droite du blog


lundi 5 août 2013

La traversée du golfe de Gascogne


Le golfe de Gascogne est réputé comme étant particulièrement agité. Nous avons été épargné de ses caprices. Nous sommes restés sur les niveaux 2 à 5 de l'échelle de Beaufort. Toujours du soleil, suffisamment de vent pour avancer sans moteur.

Un cap entre 220 et 240 pour une vitesse variant de 3 à 7 noeuds.


Le sextant n'est plus utilisé. Le GPS a toute sa place

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Cap au 240

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La vie des stagiaires à bord est marquée par les prises de quart, les rares manœuvres (nous resterons tribord amures toute la traversée du Golfe), les postes de propreté et le tintement de la cloche qui annonce l'heure du déjeuner. Çà en devient Pavlovien.

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 Chacun prend ses marques. Les affinités se confirment. Quasiment aucune tension entre les stagiaires.

J'ai pris conscience dès le mercredi 10 Juillet qu'il fallait s'imposer des heures de repos. Dormi seulement 8 heures en 3 jours.

Des animations pédagogiques sont menées par l'équipage et le commandant; utilisation d'un sextant, travail sur les nœuds marins, montée dans les vergues,


Sur la vergue de la grand voile

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A la barre


L'oeil sur le cap à tenir

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Dauphins à tribord !!! Dès le Mardi 16, nous avons croisé les premiers dauphins qui nous accompagneront tant que l'on n'est pas proche des cotes, présence des filets de pécheurs obligent

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Dès que nous prenons un peu de vitesse, un système de pêche à la traine est installé sur la dunette. Un thon  sera attrapé.
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En plus de l'accompagnement, les membres de l'équipage assurent les taches d'entretien du bâtiment. 

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S'il faut retenir un mot de cette traversée, c'est bien la déconnexion. Si par le GPS nous connaissons notre position exacte, si nous connaissons la météo et les informations maritimes, nous ne savons rien de ce qui se passe à terre. Pas de réseau téléphonique, pas de presse, rien. 

On ne retient en fait que l'essentiel, la relation de l'homme à la nature. Seulement l'océan et le ciel sur tout l'horizon. Nous croisons de temps à autres un cargo ou un voilier mais  nous sommes seuls au large uniquement accompagnés de nos amis les dauphins.


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