Bienvenue à Bord

Bienvenue à bord de ce blog dans lequel j'ai relaté la concrétisation d'un vieux rêve ; celui de naviguer au large à bord du Belem.

Ce blog présente ma perception personnelle du stage effectué du 14 au 26 Juillet 2013 de Nantes à Lisbonne..

Les articles sont présentés sur un ordre ante-chronologique. Je vous invite à commencer la lecture de l'article le plus ancien rédigé au mois de Juillet.

Pour ce, utiliser la liste des articles située sur la droite du blog


lundi 5 août 2013

Quart de nuit

Mardi 16 Juillet, Minuit.
Je me suis couché vers 11h00. Je n'ai pas trouvé le sommeil dans ma bannette. Un pull m'y sert d'oreiller et j'ai eu du mal à trouver une position confortable. J'ai du forcément dormir un peu car le gabier du quart finissant est venu nous réveiller. Comment? En secouant délicatement l'épaule et chuchotant "C'est l"heure du quart'. Bon j'ai du dormir 30 minutes et le groupe, hagard, se chausse (on dort habillé), se faufile entre les bannettes, longe le réfectoire, monte les escaliers et se retrouve sur le pont, sur la dunette arrière. 

 La timonerie de nuit.

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Il y fait bon. Nous prenons la relève et les échanges se font à voix basse pour respecter le sommeil des autres stagiaires et du reste de l'équipage. Le ciel est dégagé et la lune éclaire l'océan au sud-ouest, juste sur notre cap. L'ambiance est magique et mystérieuse. Nous sommes tous silencieux et les échanges entre nous sont calmes et posés.


Une ambiance magique et mystérieuse

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Le groupe est décomposé en trois équipes. La première reste sur la dunette arrière, la seconde en veille sur le gaillard avant et le troisième reste en disponibilité dans le petit roof paré à donner un coup de main pour toute manœuvre. Le quart durant 4 heures, chaque groupe reste 1h20 sur chaque poste.

Mon groupe reste sur la dunette et je prends la barre. Les sensations reviennent très vite même trente ans après. Le bâtiment se montre ardent. C'est à dire qu'il à tendance à lofer, à remonter au vent, sur Tribord en l’occurrence. La tenue de la barre nécessite une concentration permanente, l’œil sur le compas et sur l'angle de barre. C'est épuisant mais excitant car on sent le bâtiment réagir et le gouvernail subir les assauts des vagues.

L'ambiance sur le gaillard avant est plus propice à la méditation, à la contemplation et aux réflexions sur la vie.

Quatre du matin, la relève arrive. Je me couche 5 minutes après pour être réveillé à 6h30 par les bruits de mise en place du petit déjeuner.

Nous assurons ce même quart le lendemain, mercredi 17 Juillet. Les deux jours suivants, le quart de 20 heures à minuit et le Samedi 20 Juillet celui de quatre à huit heures. 

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